2 août 2023

Les vacances et la santé mentale

par

Coucou tout le monde !!

J’espère que vous allez bien !

Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle newsletter mūsae. Quand Christelle m’a proposé d’écrire à propos des vacances il y a trois semaines, je me suis sentie un petit syndrome de l’imposteur : prendre des vacances et déconnecter n’est pas mon fort, notamment de par mon statut d’indépendante. Et puis, je me suis rappelée que je partais trois jours en rando dans le Vercors quelques jours avant la date de sortie – ça allait bien m’inspirer quelque chose ! C’est donc en connaissance de cause et les mollets tiraillés par les courbatures que je vous écris aujourd’hui 😉

Le Parc naturel régional du Vercors, source www.ladrometourisme.com

 

LES VACANCES TOMBENT À PIC

 

J’ai vécu le mois de juin à 1000 à l’heure, gérant mon emploi du temps comme un jeu de Tetris et m’oubliant dans un tourbillon de rendez-vous qui a raccourci mes nuits et s’est accompagné d’une hygiène de vie catastrophique. Accaparée par mes mails, ma to-do list, les rendez-vous, les missions à boucler et les dates Hinge, je ne me suis pas posée une seule seconde. J’ai ensuite trouvé bon de combler les rares moments propices à la flânerie avec un tas de contenus intéressants – un bourrage de crâne volontaire qui m’a rappelé le témoignage de l’autrice Diglee dans son livre Ressac, récit de sa retraite dans une abbaye bretonne : « Depuis quelques mois, un an peut-être, j’ai pris l’habitude de manger devant un écran. Un documentaire sur Arte, une vidéo YouTube de chasseur de fantômes, un replay d’émission quelconque ou un épisode de série, je ne mange jamais sans regarder distraitement quelque chose, comme pour meubler l’effrayant silence.

D’ailleurs, je vous avoue que j’ai un peu galéré à écrire ma dernière newsletter de recos – j’avais écouté trop de podcasts, visité trop d’endroits, lu trop d’articles, vu trop de gens pour digérer toutes ces informations et me faire un avis personnel à leur propos. J’ai évidemment délaissé les livres au profit d’Instagram, application qui faisait emmener à Diglee “des milliers d’inconnu·es dans son lit le soir, dans son bain ou durant ses pauses déjeuner.” Elle décrit ce scénario qui m’est si familier : “Souvent, j’allais me coucher avec un livre, m’installais sous les draps, posais le roman sur ma table de nuit, et finissais malgré moi à scroller des heures et des heures, comme hypnotisée, en quête d’un éblouissement qui ne parvenait jamais. Je me voyais faire avec horreur, incapable de m’arrêter. Complètement droguée.

Résultat : fatiguée et le cerveau embrumé, je n’arrivais plus à me concentrer sur rien, je travaillais de façon fouillis et je me sentais vraiment à côté de mes pompes. La semaine dernière, je n’avais plus qu’une envie : dormir, couper mon téléphone, marcher dans la nature. Ça tombait bien : on était à la veille du mois de juillet et ses nombreuses occasions de couper avec le train-train quotidien. Comme le rappelait Christelle Tissot dans une newsletter sur les bienfaits de la pause sur la santé mentale : “La pause estivale c’est la soupape idéale pour s’échapper d’un monde qui est devenu de plus en plus bruyant.

 

Hier soir, après trois jours de traversée sur les plateaux du Vercors, j’ouvrais la porte de mon appartement parisien le t-shirt imprégné de sueur et les ongles noirs de terre. Le temps de me doucher, de me laver les dents, de dégrossir ma valise et de fixer mon réveil à 7h30, je sombrais dans un sommeil profond. Ce matin, j’émergeais finalement à 9h10 et je commençais ma journée avec l’impression de ne plus savoir dans quel ordre m’habiller, me coiffer, dessiner mon trait d’eye liner, faire chauffer l’eau et sortir mon ordi. Une fois devant mon écran, mes neurones ont eu du mal à se reconnecter, et je me suis remise au boulot avec une impression de régression qui m’a rappelé les rentrées des classes de septembre, après deux mois de vacances qui anéantissaient tous les automatismes.

Je n’aurais pas autant de mal à me remettre au boulot si je n’avais pas vraiment décroché – ce qui m’arrive assez rarement. Comme je l’expliquais dans une précédente édition, le statut de freelance fait qu’il est aussi difficile de prendre des vacances que de vraiment en profiter quand on en prend. Le sentiment de ne jamais en avoir fait assez, la peur que mes clients se rendent compte qu’ils n’ont plus besoin de moi… Tout ça fait que je m’autorise rarement de vrais et longs moments de pause. Et puis, j’ai du mal à lâcher mes projets personnels. Encore une fois, je me reconnais dans le témoignage de Diglee : “mon métier me suit partout : je m’endors en pensant à mes textes et pars en vacances en réfléchissant à mes prochains livres. » Résultat, je quitte moins souvent Paris pour déconnecter que pour exploiter le calme, l’absence de distractions ou l’air marin afin d’avancer sur mes projets.

Honnêtement, arrêter de travailler me fait presque un peu peur, et il me faut toujours un temps pour apprivoiser ce vide dont je n’ai pas l’habitude. Cela m’a rappelé cet entretien du 1 hebdo où le sociologue Jean Viard décrivait la création des congés payés en 1936 et la façon dont les travailleurs ont dû apprendre à investir le temps libre : “les gens ont eu peur devant ce vide, ils n’avaient pas de repères pour vivre ces moments. Mais, petit à petit, la société va se mettre à vivre au rythme des vacances qui vont devenir le lieu de la liberté, de l’amour, du corps heureux, de la nature, des souvenirs.

À ce propos, Timothy Wilson, professeur de psychologie à l’université de Virginie, a mené une série d’expériences pour évaluer le plaisir que l’on pouvait trouver en restant seul et perdu dans ses pensées. La conclusion – effarante – de l’étude : 67% des hommes (pour 25% des femmes) préfèrent s’administrer un léger choc électrique plutôt que de rester assis à ne rien faire. En d’autres termes, une majorité d’hommes préfèrent souffrir que de s’ennuyer, ou dit autrement, ressentir des sensations désagréables plutôt que rien du tout. On se souvient de la célèbre pensée de Pascal : “Un roi sans divertissement est un homme plein de misères”.

7% des hommes (pour 25% des femmes) préfèrent s’administrer un léger choc électrique plutôt que de rester assis à ne rien faire.

D’après une série d’expériences de Timothy Wilson, professeur de psychologie à l’université de Virginie

 

 

L’HUMAIN A BESOIN DE DÉCONNEXION 

 

Aujourd’hui, l’économie de l’attention nous met au défi de laisser son cerveau en roue libre. Ce n’est pas pour rien que les retraites et séjours déconnectés sont aussi en vogue. Dans un épisode du podcast Travail (en cours), Sandrine Gaussein-Casanova confie ce qui l’a poussé à créer l’agence de voyage Out of reach (”Pas joignable” en français) : “On s’est dit qu’on avait plus aucun espace-temps où se réfugier, se déconnecter et respirer.” Ceci dit, l’entrepreneuse tempère le besoin de déconnexion dont on entend tant parler : “au départ, on voulait proposer de partir en zone blanche, mais on s’est rendu compte que ça faisait peur aux gens et qu’ils n’achetaient pas – on peut parler de nomophobie, la peur d’être séparé de son téléphone mobile. En fait, les gens recherchaient moins la déconnexion totale qu’un cadre propice à la déconnexion.

Personnellement, c’est souvent l’entourage de mes copains qui finit par anéantir toute velléité de boulot. Entourée de mes potes, j’oublie petit à petit ma to-do list et mes projets pour me laisser porter par les allers-retours au marché, les départs à la plage, les ateliers tartes aux pommes et les conversations qui s’étirent après le café. Il y a un cap un peu flou où j’accepte de lâcher prise et de me laisser surprendre par les aléas d’un week-end à 15, de “perdre mon temps”, de savourer l’inutile, d’être dans « l’instant présent” – le “keyif” dont parle la prof de philo Marie Robert dans ce post Instagram :

Le keyif…un seul mot pour décrire les vacances de la conscience. Ce terme turc, d’origine arabe, désigne une façon d’être paisible, l’art de prendre son temps, de permettre aux minutes de se dilater. Dans le keyif, il n’y a rien d’autre à conquérir que la sérénité. Un café en terrasse. Un bain chaud dans lequel on traîne. Un film regardé d’un coin de l’œil. Un paysage harmonieux. Une cigarette à la fenêtre. Une balade en bord de mer. Pour accéder au keyif, nous devons nous laisser envahir par ce qui est, par la puissance de cet instant présent, en étant convaincu qu’il contient déjà tout. Et surtout, être capable de le savourer sans chercher à l’utiliser. Bref, apprécier la beauté de l’occupation inutile.

Les vacances permettent de mettre la vie pro et les dossiers de boulot entre parenthèses. Bien sûr, comme le rappelait aussi Christelle, se dire qu’on va tout oublier peut être un peu ambitieux – tout dépend du poids des choses qu’on a à oublier, et il n’est pas question de se mettre la pression là-dessus. Par ailleurs, certains assument préférer les vacances courtes, comme le confiait la journaliste Géraldine Dormoy dans une newsletter : “Quand j’étais plus jeune, un mois de vacances, c’était le graal. Une forme d’évasion absolue, de retour à l’enfance, de paradis perdu. (…) Quelques jours me suffisent désormais pour recharger mes batteries.

Ceci dit, j’aime couper, et j’aime cet accord tacite qui consiste à ne pas trop évoquer le sujet du boulot dans les conversations. J’apprécie particulièrement que les vacances permettent de laisser tomber le masque sérieux que l’on arbore le reste du temps. L’année dernière, chez mon amie Jeanne en Dordogne, on était une grosse douzaine, ambiance « Nos Jours Heureux ». Une semaine à poser des questions de jeune femme mature du genre : « si vraiment tu devais choisir un mec dans la maison, ce serait qui ? », à chanter des chansons débiles sur mon kayak et à glousser comme une poule – « on dirait une gamine de CE1 », avait conclu Jeanne à la fin du séjour.

L’introspection, le changement de routine et les nouvelles conversations que peuvent inclure les vacances peuvent permettre de faire émerger les petites et grandes envies de changements. J’ai beaucoup aimé Le Marin de Gibraltar, de Marguerite Duras. Ce roman solaire commence avec un homme en vacances en Italie qui réalise, lors d’un échange avec un homme qui l’a pris en stop entre Pise et Florence, qu’il subit sa vie, son travail et sa compagne depuis des années. Un échange électrochoc qui l’amènera à tout plaquer.

 

 

DONNER DE LA RÉSONANCE

 

Il me semble que les vacances renforcent les liens avec les copains. Déjà, parce qu’elles sont propices au lâcher-prise. Je suis très coquette, mais j’aime comment après 1 ou 2 jours de galère, les apparences cèdent complètement, même avec des gens qu’on ne connaît pas très bien. Quand on se voit transpirer et s’accroupir derrière les arbres toute la journée, tout devient très franc et spontané. Et je trouve qu’il y a quelque chose de réconfortant à être vu et aimé alors qu’on est redevenu une sorte d’animal rudimentaire, dépouillé de tout artifice. Par ailleurs, la rando peut inclure des petites épreuves qui révèlent les dark sides de chacun et soudent plus qu’elles ne divisent. Ce week-end, dans le Vercors, on a commencé par se perdre et se retrouver coincés en haut d’un sommet complètement random et inhospitalier. 4 heures d’ascension, 12 chutes et 36 égratignures plus tard, Emma a commencé à pousser des gémissements digne d’une madone italienne : «  j’ai maaaaaal » ; Léo et Estelle sont devenues mutiques ; Alex a fait une petite crise de panique et a parlé de « se répartir les coûts pour l’hélico »  ; Arthur a perdu son air blagueur et a fait des annonces avec une gravité digne d’un commando militaire. Moi, je me suis mise à hausser le ton et à pousser des soupirs un peu exagérés. Tristan, prétextant un rôle d’éclaireur, a trouvé une brèche dans la crête et s’est fait la malle, tout seul – on le retrouverait 5h plus tard à une dégustation de vin rouge. Bref, on était à pas grand-chose du craquage général. Les fous rires et l’affection qu’on s’est témoigné plus tard n’en étaient que plus sincères et réjouissants.

On a parlé boulot, couple, apps de rencontre, musique, séries, copains, politique, fruits préférés, crèmes hydratantes. Mon copain Arthur nous a fait un cours d’histoire sur la résistance – ça a l’air super chiant dit comme ça, mais imaginez l’équivalent jeune, cool et hilarant de Stéphane Bern. Les vacances permettent d’avoir de longues conversations, qui peuvent s’arrêter et reprendre après 10 minutes de silence – on est pas pressé. Ça change de ces séances de catch-up en terrasse qui me rendent parfois nostalgique de ces nuits dans les bus ou les locaux d’assos à refaire le monde, à l’époque où l’on avait 21 ans et 0 contrainte. Malheureusement, 2h autour d’un verre de chardonnay un soir de semaine ne suffisent pas toujours à retrouver une complicité et cette présence à l’autre que le philosophe allemand Hartmut Rosa appelle la “résonance” – une ouverture à l’opposé des relations froides, utilitaires, ultra-rapides encouragées à cette époque qui s’accélère en tout point.

Citation de Hartmut Rosa, sociologue et philosophe

 

Toujours dans la même édition de mūsae, j’ai appris que Proudhon avait pour adage « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier”. Pour le philosophe, le dimanche représentait moins le jour du seigneur qu’un temps social précieux pour avoir des conversations et des échanges authentiques sans visée utilitariste – une occasion d’éprouver une fraternité collective. Selon lui, quitter son usine ou son bureau, retirer l’habit qui dénote la fonction et le domaine de compétence de chacun, oublier son rôle professionnel est nécessaire pour se rassembler et faire société.

Bien sûr, les vacances permettent aussi de renouer avec une forme de contemplation et d’introspection. Hier, tout en balayant du regard les plateaux verdoyants du Vercors en espérant repérer des bouquetins et des petites marmottes, j’ai laissé mes pensées vagabonder pendant quelques heures. Une activité aussi simple que rare, lorsqu’on a l’habitude de fuir le vide et les émotions désagréables que l’ennui peut faire émerger. 5 heures de marche et plus de batterie ne m’ont pas laissé d’autre choix que de me laisser porter par mes pensées. Le spectacle de la nature aide beaucoup, comme le rappelle Diglee dans son récit : “Ici, je résiste à l’envie maladive d’attraper mon téléphone comme une bouée de sauvetage à l’ennui, ou même un livre. (…) Je réapprends à m’ennuyer. À laisser la place en moi pour du rien. À laisser mon esprit vagabonder en paix, à son rythme, sans l’abrutir d’informations et de sollicitations extérieures. J’accepte d’affronter l’angoisse, plutôt que de l’ensevelir. Ici, aide non négligeable, j’ai le spectacle quotidien des roches fouettées par l’écume, les couchers de soleil qui fondent, roses, sur l’horizon, le bruit du vent dans les ruelles désertes, le mimosa en fleur et les chevreuils aux petites queues blanches”.

Ces trois jours sans divertissement m’ont semblé une éternité.  « 8h20. Je ne suis là que depuis deux jours et demi, mais c’est comme s’il s’était déjà écoulé une semaine », écrit Diglee. Sans écran, le temps paraît plus consistant.

L’autrice raconte aussi comment sa retraite bretonne lui a permis de retrouver une vitalité, qui s’est exprimée sous la forme d’un regain de libido et de créativité : « Ces jours-ci d’ailleurs, j’assiste à une surprenante métamorphose. La retraite agit sur ma libido. Désir sexuel mais aussi énergie du feu, inspiration, passion, créativité. Sortie de fluide vital bouillonnant. Je me découvre animée d’un courant électrique sinueux, sentier de palpitations troubles et haletantes qui me cambre chaque nuit sous mes draps. (…) Nourrie de vent, d’écumes et de camélias, je jouis chaque soir dans de flamboyants sursauts, comme ravivée, ressuscitée par le corps ».

Bref : à chaque rando, je me demande pourquoi je me suis infligé ça et où je m’imagine qu’au même moment, j’aurais pu être en train de lire dans un café parisien très cosy, derrière une part de gâteau et un café crème, ou au chaud dans une salle de cinéma, dans une tenue élégante. Mais en fin de compte, j’aime bien cette rudesse, l’effort, la fatigue le soir, les courbatures le lendemain, la compagnie H24 de mes copains. Que ce soit à travers les champs de fleurs de la vallée de la Vanoise, les petits villages auvergnats, les forêts brumeuses de l’Alsace ou les hauts plateaux du Vercors, les randos me font rentrer à Paris apaisée et un peu illuminée.

 

On ne peut pas être dans l’action et la régénération en même temps. Le cerveau est un organe capable de prouesses mais très sensible au surmenage. L’antidote à ce surmenage, ce sont des moments de pause.

Michel Le Van Quyen

 

 

RECHARGER LES BATTERIES

 

Au moment où je vous écris, la tachycardie de juin est passée. En plus de me sentir revigorée, pleine d’amour et de gratitude, je me sens les idées plus claires, plus calme et moins stressée. Dans le même épisode du podcast Travail (en cours), Michel Le Van Quyen, neuroscientifique et auteur du livre Cerveau et silence, revient sur cet apriori selon lequel  le cerveau ne fait pas grand-chose au repos. Au contraire : les observations sur le cerveau réalisées dans les années 2000 ont révélé que l’activité cérébrale par défaut, quand l’attention n’est pas portée vers un stimulus extérieur, consomme quasiment autant d’énergie que le cerveau en activité cognitive complexe. En réalité, le cerveau au repos se régénère, évacue les déchets accumulés et peut même créer de nouveaux neurones. En langage courant, on dit qu’on “recharge ses batteries”.

Au-delà du cerveau, les bienfaits de la pause pour la santé sont multiples – les études mises en avant par Christelle révélaient par exemple que les vacances permettaient au cœur de se reposer et diminuaient le risque d’accident cardiaque de 30%, mais aussi que les femmes qui partaient de façon régulière en vacances avaient moins de risques de faire une dépression. Les longs week-ends et petites vacances nous rappellent qu’il existe un rapport à la vie plus léger, ouvert, curieux, joyeux, sensible. Il ne nous reste peut-être qu’à tenter, autant que possible, de ramener dans son quotidien ce qui nous fait tant de bien pendant les vacances : le contact avec la nature, les longs moments avec les copains, la déconnexion et un peu d’ennui. Pour moi, ça commence par résister à la tentation d’actualiser mes mails en marchant dans la rue ou de lancer un podcast au moment d’enfourcher mon vélo.

 

 

Notre newsletter sur la pause et la santé mentale dans laquelle vous trouverez des informations complémentaires sur la nécessité de se déconnecter.

 

 

 

 

 

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