8 février 2024

Santé mentale et précarité étudiant·e

par

Cette année, j’ai la chance de pouvoir être journaliste chez mūsae tout en suivant mes études en parallèle. Depuis l’obtention de mon bac, je n’ai pas toujours eu un cursus linéaire. J’ai expérimenté plusieurs domaines, professionnels comme académique. Le journalisme a finalement croisé mon chemin et je peux désormais affirmer que j’ai enfin trouvé ma voie. En tant qu’étudiante, qui plus est, ayant dû déménager pour ses études, j’ai commencé à faire face aux dures lois de la vie financière.

La précarité étudiante est un sujet qui me touche, car j’ai pu observer dans mon entourage et quelques fois, dans ma vie personnelle, combien il pouvait être difficile de mener la barque des études, de la pression universitaire et de ses finances. Cela entraîne de véritables séquelles sur la santé mentale des étudiant·es C’est pourquoi pour cette nouvelle newsletter, j’ai choisi d’aborder ce thème, encore trop présent dans l’actualité.

 

LES POCHES ET LE MENTAL TROUÉS

 

Plus jeune, j’avais tendance à « glamouriser » la vie étudiante : celui de la fille qui quitte sa petite ville pour vivre dans la plus grande métropole de France, rejoindre une école avec une cafétéria ambiance buffet à volonté et que les oiseaux viendraient chanter quand j’ouvrirai les fenêtres de ma chambre parisienne. J’ai vite compris que la réalité était tout autre.
Déjà, devoir déménager pour continuer ses études engendre un coût. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir de la famille aux quatre coins de la France pour se loger, ni des parents qui peuvent nous aider financièrement. Commencer sa jeune vie d’adulte en situation de précarité économique est particulièrement difficile, surtout quand son entourage amical n’est pas confronté aux mêmes problèmes. Cela marque automatiquement une différence avec les autres, une distance, que l’on peut plus ou moins intérioriser en fonction de la personnalité de chacun·e.

 

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