Bienvenu·e·s à tou·te·s celleux qui viennent de rejoindre l’aventure mūsae, on est de plus en plus nombreux·ses par ici et on est ravies.
Ça y est c’est la rentrée et avec elle sa dose de bonnes résolutions. Mais loin de nous l’idée de vous dresser une liste d’injonctions. Chez mūsae, ce n’est pas trop notre tasse de thé. Aujourd’hui, on a juste envie de vous donner une dose d’inspirations et d’actions positives (vous me direz, ça tombe bien c’est l’intitulé de notre média !) pour notre santé mentale à travers ce que nous mangeons.
CES ALIMENTS QUI NE VOUS VEULENT PAS DU BIEN
Qui ici n’a pas eu envie de se jeter sur un bon gros burger pour se remettre de la torpeur psychologique infligée par sa gueule de bois ou de manger ce cupcake si réconfortant après un coup de mou ? Certes, sur le moment on reçoit un shoot de plaisir mais il est n’est que de courte durée.

Crédit : Toilet Paper Magazine
Les produits transformés (plats préparés et fast-food) ne sont pas non plus pour notre santé mentale. En juillet 2022, une étude montrait le lien intrinsèque entre ce type d’alimentation, l’aggravation des troubles anxieux et les risques de dépression. Il faut savoir qu’aux États-Unis, la nourriture transformée représente 60% des apports caloriques journaliers des habitant·e·s.
ET CEUX QUI CONTRIBUENT À VOTRE BIEN-ÊTRE
Et ce n’est pas étonnant car le microbiome intestinal joue un rôle déterminant dans une variété de troubles psychiatriques.
Étant donné qu’environ 95% de notre sérotonine est produite dans notre tractus gastro-intestinal et qu’il est tapissé de cent millions de cellules nerveuses et de neurones, il est logique que le fonctionnement interne de notre système digestif ne nous aide pas seulement à digérer les aliments, mais aussi à guider nos émotions.
Eva Selhub MD pour Harvard Medical School.
Logique donc que certains aliments influent directement sur notre capacité de concentration, notre humeur et notre plaisir (dû à la sérotonine). Je vous liste ici quelques heureux élus non exhaustifs :
- Les fruits et légumes.
- Fruits de mer et les poissons gras riches en Oméga 3.
- Noix, légumineuses et graines sans huile.
- Les produits à base de céréales complètes.
- Le chocolat noir.
- Les produits riches en vitamine B6 présenteraient également des propriétés pour lutter contre la dépression.
Il faut savoir que les deux groupes étaient suivis psychologiquement et avaient une prescription médicamenteuse. Résultats des courses au bout de 12 semaines : les scores de dépression se sont nettement améliorés pour les personnes ayant suivi une alimentation saine. Environ un tiers de ces personnes n’étaient plus classées comme déprimées.
En revanche, adopter des réflexes alimentaires qui permettent de prendre soin de votre santé mentale saine, ça existe. Et par réflexe, on entend aussi notre rapport aux repas et la façon dont on mange. Je suis donc allée voir Laure Elisabeth Roussel, notre thérapeute préférée, pour adopter quelques bonnes pratiques déculpabilisantes et pleines de “sanité mentale”.
Les 4 règles d’or
1. Manger quand on a faim et non pas pour compenser une émotion
2. Manger ce qu’on aime tout en satisfaisant ses besoins et ses plaisirs !
3. Manger à satiété en apprenant à identifier une vraie faim ,d’une fringale
4. Manger en conscience c’est-à-dire au moins 20 minutes assis·e à table en prenant le temps de poser la fourchette entre deux bouchées, téléphone et Netflix hors de portée.
Intéressant j’ai envie de répondre mais comment faire pour apprendre à être connecté·e à son corps et à ses sensations lorsqu’il s’agit de nourriture ?
La méthode noter – observer – agir :
Notez pendant une semaine tout ce que vous mangez et les effets que cela vous procure :
- Quels sont les rituels ou les moments de lâcher prise ?
- Qu’est-ce que cela vous dit de votre agenda culinaire ?
- Est-ce qu’il y a des choses à ajouter ou à retirer ? Soyez honnête, personne ne le saura!
- Quelles actions allez-vous mettre en place ? Il vaut mieux y aller petit pas par petit pas plutôt que de rester assis à se faire des plans sur la comète. Tant pis si ce sont des sauts de puce, l’important c’est le processus.
- Avez-vous besoin d’un soutien ou d’une pédagogie spécifique (thérapeute, nutritionniste, naturopathe, cours de cuisine…) ?
#2 Bien manger permet de prendre soin de votre santé mentale.
#3 Objectif : continuer à se faire plaisir pour se faire du bien
Ce livre incontournable de Giulia Enders présente les résultats de recherches qui révèlent le rôle du “deuxième cerveau” sur notre bien-être notamment celles qui précisent l’influence du microbiote sur notre bonne ou mauvaise humeur.
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