Dans le live du 11 mai dernier, Marion Haerty, quadruple championne du monde de snowboard freeride, nous livrait l’importance de sa préparation mentale dans son quotidien de sportive. Elle passe notamment par sa connexion à la montagne. Marion a eu un coup de cœur pour cette belle région : la Haute-Savoie (en toute objectivité bien sûr venant d’une savoyarde comme moi !) La nature regorge de bienfaits uniques pour notre santé mentale. Elle apaise, nous permet de faire le tri et nous redonne confiance.
Retrouvez l’intégralité de l’échange avec Marion :
Vue sur le Mont-Blanc depuis le lac biotope de Combloux (Haute-Savoie)
POURQUOI SE (RE)CONNECTER À LA NATURE ?
Plusieurs études ont montré ses bienfaits. Se balader deux heures par semaine, ou encore se concentrer et écouter les chants d’oiseaux et les bruits de rivières permettent d’améliorer le moral, les capacités cognitives et peuvent diminuer le stress. Une nouvelle recherche, menée par des scientifiques allemands, a montré que plus le nombre d’espèces de plantes et d’oiseaux dans une région est élevé, plus les gens qui y vivent sont en bonne santé. Ces résultats ont été présentés le 25 mars dans la revue Landscape and Urban Planning.
On a beaucoup entendu depuis ces derniers mois cette envie d’exode rurale vers les campagnes ou les villes à taille humaine. Certes, les confinements à répétition nous ont redonné des envies d’ailleurs et de (re)connexion à la nature. Et c’est tant mieux. Sauf qu’il en faut pas se leurrer, ce n’est pas accessible pour tou·te·s et pour le moment les emplois sont (malheureusement) centralisés dans les grandes villes. Ainsi, redonner toute sa place à la nature au cœur de nos villes devrait faire partie des enjeux majeurs des plans d’urbanisme actuels. « Car investir dans la biodiversité, c’est investir dans l’humain pour favoriser la santé des populations urbaines ». Katrin Rehdanz.
LA MONTAGNE AU SERVICE DE L’INCLUSION SOCIALE : YAMBI ASSO
Au-delà du défi sportif, le but est la transmission des valeurs véhiculées par la haute montagne comme l’entraide, la persévérance, la résilience, l’écoute de l’autre et de son environnement.
Individuellement : soutenir les personnes réfugiées à surmonter l’épreuve de l’asile, développer leur estime d’eux-mêmes pour leur donner la force d’être à nouveau acteurs de leur vie.
Collectivement : aider à déconstruire les préjugés et mettre en avant les bénéfices de la collaboration, du vivre-ensemble et de l’enrichissement culturel.
À ce jour aucune personne réfugiée n’a gravi le mont-blanc, cette aventure sera donc une première.
Pour soutenir Yambi c’est par ici.
LES RECO
Une revue
La revue Relief dédiée aux explorateurs d’aujourd’hui et de demain.
Une école
Le média 2 jours pour vivre vous donne toutes ses astuces pour s’évader de son quotidien d’urbain·e à quelques kilomètres de chez soi.
Ils ont aussi ouvert l’année dernière l’école de la micro-aventure pour apprendre à se reconnecter aux vrais kifs de la vie, pas chers et sans 5G.
Un livre
La recommandation de Marion Haerty, À la verticale de soi de Stéphanie Bodet.
