4 avril 2021

Quand on parle de santé mentale, on parle de quoi ?

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Santé mentale, santé mentale, santé mentale. On lit cette notion dans les médias, en scrollant sur les réseaux sociaux, on en parle même parfois au détour d’une conversation entre ami.e.s. C’est bel et bien devenu un Buzzword (un mot-valise). Par ailleurs, le COVID-19 a mis un coup de projecteur sur cet enjeu. Car maintenant, on le sait, malheureusement, l’isolement social catalyse nos peurs, nos anxiétés, nos coups de mou et entrave notre santé mentale.

 

 

ET SI ON CHANGEAIT D’ÉTIQUETTE POUR DÉFINIR LA SANTÉ MENTALE ?

 

La santé mentale est un mot tabou, car elle contient le mot santé. Qui dit santé, dit bonne ou mauvaise santé. Cela sous-entend un bon ou un mauvais fonctionnement. Sauf que notre monde intérieur n’est pas noir ou blanc. Tout est affaire de nuance et de subjectivité : il n’y a pas une seule définition de la santé mentale, elle est propre à tou.te.s.

Et si tout simplement pour dédramatiser la santé mentale, on changeait l’étiquette collée dessus ? Et si on utilisait le terme “prendre soin de soi” ou encore “être attentif à soi.” Ces termes font référence à cette notion anglo-saxonne du “Care”. Elle est déterminante pour les enjeux durables. Car le « Care » est un levier d’inclusion sociale (prendre soin de soi et des plus vulnérables) ainsi que de la préservation de l’environnement (prendre soin de la planète).

Ok donc tout est une affaire de choix des mots sur nos maux.

 

 

PRENDRE SOIN DE SA SANTÉ MENTALE POUR QUOI FAIRE ?

 

Lors du premier live mūsae sur la santé mentale, l’hypnothérapeute Laure Elisabeth Roussel employait la métaphore ci-dessous assez efficace :“Prendre soin de sa santé mentale, c’est comme prendre soin du système d’exploitation de son téléphone ». 

Quand on achète un téléphone, il est livré avec un logiciel d’exploitation qui fonctionne parfaitement. Mais avec le temps, à force de télécharger des applications, il n’y a plus d’espace, ça bug. Il faut alors faire de la place. Le cerveau humain fonctionne de la même manière. C’est une super machine qui a besoin d’être mise à jour régulièrement. La question est alors de savoir quel fond d‘écran on a envie d’avoir, quelles applications on a envie d’utiliser aujourd’hui, quelles musiques nous font vibrer à présent, etc… Lorsque nous sentons que notre bien-être mental est mis à mal, il est alors peut-être nécessaire de mettre à jour notre système d’exploitation.

Prendre soin de son bien-être mental, c’est apprendre à utiliser au mieux son esprit, son corps et son âme. C’est un moyen de (re)prendre le pouvoir sur sa vie dans un apprentissage de soi-même, de ce qui fonctionne pour soi, de ce qui nous bloque et ce qui nous permet d’être plus pertinents.

Laure Elisabeth Roussel, hypnothérapeute, à l’occasion du live à propos de l’impact de nos croyances sur notre santé mentale, mettait le doigt sur un point crucial qui démystifie le cliché selon lequel prendre soin de sa santé mentale relèverait de l’égoïsme.

“La santé mentale, c’est comme prendre soin de sa bagnole. Si chacun est au volant de sa propre voiture (aka être aux manettes de sa santé mentale) et qu’il y a plusieurs voitures sur le même circuit, comment fait-on pour tous rouler ensemble sur le même circuit, sans se rentrer dedans et sans créer d’accident. » Pour éviter le carambolage, je prends donc soin de ma santé mentale.

 

 

 

DES OUTILS POUR PRENDRE SOIN DE SOI ET DES AUTRES 

Le journaling  

Écrire tous les matins quelques pages pour libérer sa tête et coucher sur papier ce qui nous tracasse. On appelle ça le journaling dans le jargon. On peut le faire à l’ancienne avec un papier un stylo ou alors avec 750 words recommandé par Zeva Bellel.

Explorer sa santé mentale dans le kif et la légèreté 

Laure Elisabeth Roussel, hypnothérapeute à Paris et à distance. Plus d’infos ici 
Zeva Bellel, coach dédiée aux femmes. Abonnez-vous à sa newsletter pour recevoir ses outils gratuits ici 

S’informer et se former 

L’école de formation en thérapies brèves Psynapses propose des formations gratuites pour les 18/25 ans qui souhaitent s’initier à l’hypnose et à la PNL (pas le groupe de rap mais la programmation neuro-linguistique).
 Plus d’infos ici

Du son, du son pour nos émotions 

Pick up your feelings de Jazmine Sullivan

Un peu de poésie dans ce monde de brut 

Parce qu’on est loin de nos proches et qu’ils ont besoin de nous, le Théâtre de la Ville de Paris, avec plusieurs théâtres partenaires européens, proposent des consultations poétiques par téléphoneDisponibles dans plus d’une vingtaine de langues.
Gardons le lien avec nos proches juste ici.

 

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