17 septembre 2024

Santé mentale avec Tessae

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Salut tout le monde, j’espère que vous allez bien ? Aujourd’hui, je suis contente de vous retrouver avec une interview de la chanteuse et compositrice Tessae. J’ai eu la chance de m’entretenir avec elle lors de l’anniversaire des 2 ans de Petite Mu au Ground Control à Paris. Elle m’a chaleureusement accueilli dans sa loge pour échanger sur la santé mentale ) et sur sa place dans la musique, notamment dans la sienne.
J’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à discuter avec elle, et pour celles·eux qui ne la connaissent pas encore, c’est peut-être le moyen de la découvrir.

COMMENT AS-TU TROUVÉ TA VOIE DANS LA MUSIQUE ET L’ÉCRITURE ?

La musique était évidente pour moi, car j’ai toujours grandi dans une famille où tout le monde aime la musique, que ce soit ma mère, mon père. J’ai donc grandi dans un univers musical. Ma mère prenait des cours de chant et faisait des spectacles. Avec mes sœurs, nous voulions faire comme elle et c’est ainsi que j’ai eu mon premier lien avec la chanson. J’ai à la fois aimé et détesté, car je n’appréciais pas le concept des cours de chant. J’ai donc rapidement arrêté, mais j’ai continué de chanter toute seule chez moi. À côté, j’apprenais aussi à jouer du piano, de la guitare, du ukulélé. Je suis donc entrée dans la musique de cette manière.
Puis entre mes 13 et 15 ans, j’ai commencé à avoir des problèmes de santé mentale assez importants qui m’ont ’handicapé au quotidien. La musique a été un refuge. Je me suis rendu compte que cela pouvait être thérapeutique pour moi. J’ai tout de suite voulu être actrice de cet art et faire ressentir le côté thérapeutique que je ressentais pour d’autres personnes en créant mes propres chansons. En ce qui concerne l’écriture, je me suis toujours exprimée à travers ça, même sans la chanson. Je me souviens au collège, écrivant des histoires pour exprimer ce que je ressentais. J’ai partagé mes chansons avec les gens. J’ai vu que je parvenais à aider certaines personnes avec ça. J’ai eu enfin l’impression d’avoir une place quelque part.

TON PREMIER LIVRE « FRÔLER LES MURS » ABORDE LES THÈMES DU HARCÈLEMENT ET DE LA PHOBIE SCOLAIRE  CHEZ LES JEUNES. QU’EST-CE QUI T’A POUSSÉ À PARTAGER TON EXPÉRIENCE ?

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